Le porte-parole de la diplomatie iranienne a critiqué le rapport annuel du département d’État américain sur le terrorisme le qualifiant d’infondé.
En réaction au rapport annuel du département d’État américain sur le terrorisme qui présente l’Iran comme le « premier État soutien du terrorisme », Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a rejeté les allégations américaines, affirmant que de telles tentatives futiles du gouvernement américain visaient à détourner l’opinion publique internationale de son propre rôle dans la création des groupes terroristes et leur propagation à travers le monde, en particulier au Moyen-Orient.
« Un signe évident de l’invalidité du rapport est que certains pays de la région alliés des États-Unis qui sont connus pour être les porteurs d’idéologies extrémistes au cours des deux dernières décennies sont qualifiés de “partenaires américains dans la lutte contre le terrorisme”, alors qu’ils continuent de financer et de soutenir les groupes rebelles », déplore M. Qassemi.
Il a également souligné que l’Iran, une victime majeure du terrorisme au cours des quarante dernières années, est déterminé à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent et à aider les gouvernements de l’Irak et de la Syrie dans la lutte contre Daech aussi longtemps que ces pays le demandent.
Il a affirmé que le rapport du département d’État américain a étonnamment ignoré le rôle de premier plan de l’Iran dans la lutte contre toute forme de terrorisme dans la région.
« Un Moyen-Orient sans terrorisme se réalisera si certains pays de la région et grandes puissances internationales cessent de fournir un soutien financier, idéologique et militaire aux groupes terroristes et sortent des coalitions militaires inefficaces », a-t-il ajouté.
Le 19 juillet, le département d’État américain a publié son « rapport annuel sur le terrorisme », accusant l’Iran d’être le « premier État soutien du terrorisme ».