De hautes sources au sein des Unités de protection du peuple (YPG) ont rejeté les informations selon lesquelles lors de négociations de la semaine dernière dans la ville d’Afrin dans le nord de la Syrie, la Russie aurait présenté aux Kurdes un plan demandant aux PYG et aux Forces démocratiques syriennes (FDS) de se retirer de cette ville et de la banlieue nord d’Alep pour éviter toute attaque de la part de la Turquie.
Des sources au sein des YPG ont déclaré, il y a deux jours, que la Russie tenterait d’empêcher la Turquie de mener des opérations extra-frontalières dans les régions contrôlées par les YPG et les FDS.
Selon l'agence de presse Tasnim qui cite le journal Al Hayat, des sources au sein du commandement des forces kurdes disent que les détails publiés sur cette question ne sont pas justes.
Ces sources ont également indiqué que la Russie avait proposé de déployer un bataillon de sa police, que ce soit militaire ou non, sous la supervision du gouvernement syrien, dans les villages et régions contrôlés par les FDS et les YPG à Deir Jamal et à Mara’a et que ces dernières avaient rejeté cette proposition.
Auparavant, la chaîne Rudaw avait rapporté qu’une délégation militaire russe avait appelé, lors d’une réunion bilatérale à Afrin, les commandants des YPG à se retirer des 5 villes au nord d’Alep et des villages de la région d’al-Chahba.
À en croire la chaîne Rudaw, cette délégation avait également demandé de créer une voie reliant la banlieue ouest d’Alep à la province d’Idlib passant par les montagnes d’al-Ahlam à proximité de Bassouta pour que les forces du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) puissent sortir d’Afrin, tout en confiant la gestion de cette ville à un conseil local formé des habitants et sa sécurité à la police et aux forces locales.