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Donald Trump et Vladimir Poutine sont-ils toujours des amis ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion en marge du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, le 7 juillet 2017. ©AFP

Le feu vert de la Maison-Blanche à une nouvelle série de sanctions anti-russes, à peine une semaine après un tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Donald Trump, a douché les espoirs d’un réchauffement Moscou-Washington.

Le site web Rosbalt a publié, le mardi 11 juillet, un article traitant des relations russo-américaines.

« Le refus de Donald Trump de mettre sur pied un groupe de travail conjoint russo-américain en matière de sécurité cybernétique, sujet traité lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Hambourg, ne fut pas la seule mauvaise surprise, puisque la Maison-Blanche s’est dite prête à soutenir les nouvelles sanctions anti-russes. Le directeur aux affaires législatives de la Maison-Blanche, Marc Short, a déclaré, ce lundi 10 juillet, que la Maison-Blanche apporterait son soutien indéfectible à un projet de loi prévoyant l’adoption de nouvelles sanctions contre l’Iran et la Russie. Le feu vert de Washington audit projet de loi a été annoncé après une longue période d’incertitude, car ce projet, une fois entériné, restreindra les prérogatives du président des États-Unis quant à une possible révision des sanctions et l’empêchera, le cas échéant, de réagir adéquatement à des cas particuliers », lit-on dans l’article.

Et d’ajouter : « À peine une semaine après que les présidents américain et russe se furent retrouvés à Hambourg, Donald Trump s’est finalement décidé à complaire aux élus du Congrès en soutenant l’adoption d’une nouvelle série de sanctions anti-russes. La Russie voit en cette démarche la perspective de nouvelles restrictions, dont l’annulation, voire la révision, semble très peu probable. C’est la raison pour laquelle Moscou envisage des mesures de rétorsion. Dans la foulée, le ministère russe des Affaires étrangères vient d’annoncer la possibilité d’expulser une trentaine de diplomates américains du territoire russe. Cependant, cette décision semble avoir été prise en réaction à l’expulsion de plusieurs diplomates russes et à la confiscation de deux immeubles appartenant à l’ambassade russe aux États-Unis. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a dénoncé, le lundi 10 juillet, la réticence des États-Unis quant au règlement de ce problème juridique [la confiscation des bâtiments appartenant à la Russie sur le sol américain, NDLR], étant donné que ce pays se prend pour un gendarme sur le plan du droit international. Lavrov a rappelé que cette situation était due aux politiques de Barack Obama et qu’elle persistait en raison des tendances anti-russes du Congrès américain. Il paraît que les mesures de rétorsion que préparent les Russes ne se limitent pas à une simple riposte et qu’elles sont plutôt alimentées par la remarquable dégradation des relations Moscou-Washington à l’issue de la première rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Hambourg, laquelle a vraiment frustré les responsables du Kremlin. »  

Rosbalt s’est ensuite référé à l’analyse de plusieurs experts géopolitiques, qui croient que les relations Moscou-Washington ont connu leur âge d’or sous le mandat du président Obama, surtout par rapport à celui de Donald Trump. En réalité, Donald Trump, un homme d’État imprévisible qui ne connaît pas bien les règles diplomatiques, n’envisage nullement d’établir des relations amicales avec Moscou et dans une conjoncture où le bras de fer entre la Russie et les États-Unis semble plus sérieux que jamais, c’est le Kremlin qui est donné perdant.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV