Pour le président russe, la décision sur l’avenir de la Syrie et le sort de Bachar al-Assad dépend du peuple syrien et non du secrétaire d’État américain.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il revenait au peuple syrien, et non à Rex Tillerson, de décider de l’avenir de son pays et du sort de son président.
S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue du sommet du G20 à Hambourg, ce samedi 8 juillet, M. Poutine a déclaré que la position des États-Unis envers la Syrie n’avait pas changé, mais qu’elle était devenue plus pragmatique.
Il a fait part d’une entente avec Washington concernant la trêve au sud-ouest de la Syrie, sans manquer d’insister sur l’impératif du maintien de son intégrité territoriale.
« La Russie est en relation avec de nombreux groupes kurdes en Syrie, mais sur le plan du soutien en armements aux Kurdes, les États-Unis nous devancent », a-t-il ajouté.
Il a affirmé qu’en s’appuyant sur la volonté de l’Iran, de la Turquie et du gouvernement syrien, l’on pourrait franchir d’autres pas dans le sens du règlement de la crise en Syrie.
« Je n’ai parlé à personne au sommet du G20 de la crise entre le Qatar et les quatre pays arabes », a souligné Vladimir Poutine, avant d’ajouter que cette crise pourrait avoir des impacts sur la situation économique et sécuritaire de la région.
S’agissant de sa rencontre avec le président américain Donald Trump, Vladimir Poutine s’est montré confiant sur une relance de la relation russo-américaine, jugeant son homologue « très différent » de l’impression qu’il pouvait donner.
« Le Trump qu’on voit à la télé est très différent du Trump réel. Il perçoit de manière tout à fait adéquate son interlocuteur, répond rapidement aux questions posées », a déclaré le président russe, cité par l’AFP.