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GB : le nouveau porte-avions Queen Elizabeth vulnérable aux armes modernes

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Le porte-avions HMS Queen Elizabeth a quitté, le 26 juin 2017, le chantier naval de Babcock à Rosyth, près d’Edimbourg, pour effectuer des essais en mer d’Écosse. ©AP

Les navires de guerre britanniques, y compris le nouveau porte-avions Queen Elizabeth, sont vulnérables aux armes modernes russes et chinoises.

Des experts britanniques sont sérieusement préoccupés par les caractéristiques des nouveaux missiles russes et chinois qui, selon eux, sont capables de détruire des navires de guerre britanniques — y compris les porte-avions HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales, dont la production coûte environ 6,2 milliards de livres sterling (environ 7,14 milliards d’euros) —, indique The Daily Telegraph, se référant à un rapport préparé par le centre d’analyse Royal United Services Institute (RUSI).

Selon les analystes, la Russie et la Chine ont des armes de précision, ce qui présente une menace sérieuse pour les navires de surface, les grands avions et les armes au sol, y compris les plus blindés d’entre eux. Par ailleurs, les ingénieurs russes planchent actuellement sur le missile hypersonique Zircon qui devrait devenir la force de frappe principale de la marine russe et dont la production sera officiellement lancée en 2018. En outre, les pays occidentaux ne peuvent pas compter entièrement sur les systèmes de communication par satellite, car des missiles russes et chinois peuvent les désactiver.

« Des missiles, qui coûtent bien moins d’un demi-million de livres sterling l’unité, sont capables d’au moins endommager le porte-avions britannique, qui vaut plus de trois milliards de livres [3,3 milliards d’euros, NDLR] », met en garde le rapport.

Il évoque aussi le nouveau missile balistique anti-navire de l’Iran, baptisé « Hormuz 2 ». Ce genre de système balistique possède en général un système radar actif, un autre système radar non actif ainsi qu’un système optoélectronique. Ces dispositifs permettront au CGRI de contourner la 5e flotte américaine à Bahreïn tout en traversant le détroit d’Ormuz, rapportait Press TV le 12 mars dernier. 

Le rapport du centre RUSI note également qu’en 2003 le financement fourni par le ministère britannique de la Défense pour la recherche et développement a été diminué de 27 % et que les coûts du développement expérimental ont été réduits de plus de la moitié.

Rappelons que le porte-avions HMS Queen Elizabeth a quitté, le 26 juin, le chantier naval de Babcock à Rosyth, ville située dans l’estuaire du Firth of Forth, près d’Édimbourg, pour entamer sa première campagne d’essai en mer d’Écosse, avec plusieurs mois de retard dus à des « problèmes techniques. »

D’une longueur de 280 mètres pour 70 mètres de large, le HMS Queen Elizabeth pourra emporter 36 F-35B (version STOVL) et 4 hélicoptères AW-101 Merlin « ASaC » (Airborne Surveillance and Control). Sa conception et sa construction ont demandé 51 millions d’heures de travail (soit un total de 5 822 années réparties entre plusieurs centaines d’employés) et plus de 3 milliards de livres sterling.

Selon les plans de l’amirauté britannique, ce porte-avions ne sera pas opérationnel avant 2021, soit 12 ans après la découpe de la première tôle de ce navire, construit par l’Aircraft Carrier Alliance, qui réunit BAE Systems, Babcock et Thales.

Avec Opex360 et Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV