L’ambassadrice et représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies a appelé l’Arabie saoudite et le Qatar à se mettre à la table du dialogue pour pouvoir apaiser les tensions.
Nikki Haley a déclaré mercredi 28 juin, devant les congressistes américains, que Donald Trump préférait détruire les sources de financement du terrorisme, bien que le Qatar abrite une base militaire américaine.
« Nous demandons à l’Arabie saoudite de négocier avec le Qatar », a-t-elle souligné.
L’ambassadrice américaine à l’ONU a expliqué que la Maison Blanche n’avait pas encore décidé de placer le nom des Frères musulmans sur la liste des organisations terroristes, mais « nous sommes d'avis que les Frères musulmans font partie du problème et non pas de la solution ».
Nikki Haley s’est ensuite attardée sur le rôle des États-Unis en une Syrie, nettoyée de la présence des terroristes de Daech.
Washington compte tenir à l'écart l’Iran qui pose le principal problème en Syrie, d'après Heley qui estime que les Américains devraient d’ores et déjà commencer à décider du rôle des États-Unis en Syrie dans l’époque d'après Daech, car « la Syrie pourra survivre, mais pas avec Assad à sa tête ».