L’Europe vient de faire une fois de plus preuve de suivisme aveugle envers les États-Unis.
Alors que les attentats terroristes se multiplient à travers le vieux continent et que Daech, financé par l’Arabie saoudite, les revendique, un certain nombre de députés européens réclament des sanctions contre l’un des rares corps défensifs au monde à être directement engagé dans la lutte contre le terrorisme, à savoir le Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Un groupe de députés au Parlement européen, connus pour leurs liens avec la direction du groupuscule terroriste des Monafeghines, exige que le nom du CGRI soit inscrit sur la liste noire. Le motif ? « L’implication du CGRI dans les crises sévissant au Moyen-Orient. » Cette accusation que les députés ne se donnent pas la peine d’étayer par des preuves s’ajoute à celle fréquemment utilisée contre l’Iran : le non-respect des droits de l’homme.
Ce groupe de parlementaires européens fustige aussi les 4 années de mandat du président Rohani à la tête de l’exécutif ; « marquées par une hausse des cas d’exécution ».
Les députés ne précisent toutefois dans leur plaidoyer ni l’identité ni les charges requises contre des personnes exécutées. Le communique ignore aussi les liens privilégiés des chancelleries occidentales avec certains régimes les plus arriérés de la région en termes de bilan du respect des droits de l’homme, comme Israël ou encore le régime saoudien.