Le bilan des morts civils dus aux opérations de la coalition anti-Daech menée par les États-Unis en Irak et en Syrie a augmenté de façon invraisemblable au cours des quatre premiers mois de la présidence de Trump.
Selon l’agence de presse Fars News qui cite le New York Times, le Commandement central américain (CENTCOM) a confirmé le 2 juin, la mort "involontaire" d’au moins 484 civils lors des opérations de la coalition en Irak et en Syrie; bilan estimé à 199 par cette même source quatre mois auparavant.
Et il faut aussi rappeler que les études indépendantes parlent de chiffres bien plus élevés à ce sujet. Entre autres, les estimations de l’observatoire Airwars disent que les raids aériens de la coalition contre Daech en Syrie et en Irak ont causé jusqu’ici la mort d’environ 4000 civils.
L’article s’attarde ensuite sur les raisons de cette hausse considérable des morts civiles.
Le gouvernement de Trump a donné le plein pouvoir à l’armée US, pour décider du nombre d’effectifs participant à chaque opération et de la façon de mener chaque opération contre Daech sur les territoires. Or, auparavant, seule la personne du président du pays était en possession de telles prérogatives, précise le journal américain.
En plus, les cas de bombardements effectués pendant les quatre premiers mois de présidence de Trump représentent une hausse de 20% par rapport aux quatre derniers mois de présidence d’Obama, ce qui a certes fait augmenter le bilan des pertes civiles liées aux opérations de la coalition américaine en Syrie et en Irak, ajoute l’article.
Rien de tout cela ne devrait surprendre les opinions ! D’habitude, il n’y a apparemment aucune évaluation en termes de renseignement au Pentagone pour déterminer les cibles dans la soi-disant lutte anti-Daech, en Irak et en Syrie, ajoute le New York Times.