À la suite de l'escalade des tensions politiques entre les pays du golfe Persique, le journal koweïtien Al-Qabas a fait état des efforts de l'administration américaine visant à chasser le Qatar du marché du gaz.
Soulignant que le Qatar est maintenant parmi les plus grands exportateurs de gaz dans le monde, le journal Al-Qabas citant les sources économiques, a déclaré que le programme à long terme de Washington consistait à détrôner le Qatar à la tête des pays exportateurs de gaz jusqu'en 2024 et à se substituer à Doha en exportant chaque année 300 millions de mètres cubes de gaz.
"Le Qatar a exporté environ 77 millions de mètres cubes de gaz en 2016. La plupart de ses clients se trouvent en Asie de l'Est. Les États-Unis envisagent de se substituer au Qatar", ajoute la même source.
Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, l'émir du Qatar a décliné cette semaine, l'invitation du président américain, Donald Trump pour se rendre à Washington.
L'Arabie saoudite et ses alliés ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar l'accusant de soutenir le terrorisme.
En réaction aux propos de Trump sur son compte twitter accusant Doha de soutenir le terrorisme, Mohammed Ben Abdulrahman Al Thani, ministre qatari des Affaires étrangères a dit que son pays luttait pratiquement contre le financement du terrorisme.
Mardi, le président américain Donald Trump a clairement pris position en faveur de Riyad, accusant Doha de soutien au terrorisme. De nombreux analystes estiment que la surenchère médiatique et diplomatique de Riyad contre Doha à laquelle participent activement les Émirats s'expliquent avant tout par une tentative destinée à effacer la réputation de grand soutien au terrorisme que traîne derrière elle, l'Arabie saoudite. Viennent ensuite d'autres considérations d'ordre géopolitique qui entrent dans le cadre des plans américains au Moyen-Orient.