Jeudi soir, en Syrie, après la diffusion de l’attaque d’un drone contre une base d’entraînement des forces soutenues par les États-Unis, un responsable américain a prétendu que l’appareil appartiendrait à l’Iran ou au Hezbollah.
Le jeudi 8 juin au soir, le porte-parole de la coalition anti-Daech, le colonel Ryan Dillon, a annoncé qu’un drone avait attaqué des positions des forces soutenues par les États-Unis au sud de la Syrie et que l’appareil avait été abattu par les chasseurs américains.
Selon l’Associated Press les missiles tirés depuis ce drone n’ont pas atteint leur cible et cette attaque n’a causé aucun dégât. Mais le colonel Ryan Dillon, l’un des officiers hauts gradés américains opérant dans la région a prétendu que cette attaque avait été prise comme une menace directe.
« Il s’agit de la première fois que les forces qui soutiennent Damas attaquent les éléments de la coalition dans le sud de la Syrie », a-t-il fait remarquer.
Ce colonel américain ne s’est pas exprimé sur le propriétaire de ce drone. Mais d’autres responsables américains, sous couvert de l’anonymat, ont prétendu que cet avion sans pilote appartiendrait au Hezbollah ou à l’Iran.
Accompagnées des forces locales bénéficiant de leurs soutiens, les forces spéciales américaines étaient en train de patrouiller dans la région au moment où le drone en question a tiré ses missiles.