L'Égypte continue de soutenir le processus d'Astana sur le règlement de la crise en Syrie, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Sameh Choukry, au Caire.
" Nos amis égyptiens soutiennent le processus d'Astana, dans le cadre duquel un accord a été conclu le 4 mai pour créer quatre zones de désescalade en Syrie ", a déclaré Lavrov.
Zones de désescalade
Le 4 mai, la Russie, l'Iran et la Turquie ont convenu de mettre en place quatre zones de désescalade en Syrie. En vertu d'un mémorandum signé lors des pourparlers à Astana, les quatre zones sont à Idlib, Homs, dans la Ghouta orientale de Damas ainsi que dans le sud de la Syrie. Or, les opérations y compris les vols effectués par les avions de chasse sont interdits depuis le 6 mai.
L’accord a été conclu pour une durée de six mois avec des chances de renouvellement automatique. Le ministère russe de la Défense a déclaré plus tôt que la lutte contre Daech et le Front al-Nosra continueraient à l'intérieur et autour de ces zones.
Concernant la lutte antiterroriste menée par Le Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères a indiqué que les opérations militaires en Libye étaient coordonnées avec l’Armée Nationale Libyenne (ANL).
Suite à l’attentat contre les chrétiens le 26 mai, les avions de combat égyptiens ont frappé les positions des terroristes à l’est de la Libye. L’ANL a également annoncé dans un communiqué que pour cibler les bases d’al-Qaïda, l’aviation libyenne et égyptienne mènerait des opérations conjointes.
En Libye, Le Caire et Moscou appuient les forces sous commandement du général Khalifa Haftar (ANL).