Les États-Unis ont affirmé qu’ils ne coopéreraient jamais avec le gouvernement syrien même dans la lutte contre le groupe terroriste Daech.
« La situation en Syrie est plus grave que celle en Irak, car en Irak, les États-Unis ont un partenaire comme le gouvernement local, et la situation n’est pas la même en Syrie », a déclaré l’envoyé spécial des États-Unis auprès de la coalition internationale contre Daech, le général Brett McGurk lors d’une conférence de presse vendredi 19 mai au siège du Pentagone, a rapporté Tasnim.
« Nous ne coopérerons jamais avec le gouvernement d’Assad même pour combattre Daech », a ajouté le général Brett McGurk.
Pour rappel, le 22 septembre 2014, les États-Unis ont lancé, étant à la tête du cadre d’une coalition, des opérations militaires contre Daech.
Dans le cadre de ces opérations, les forces américaines sont entrées en Syrie sans l’autorisation du gouvernement syrien et soutiennent certains groupes rebelles opposés à l’État.
Une source au sein du département américain de la Défense a prétendu que la coalition américaine aurait demandé à la Russie, via un canal militaire établi entre les deux pays, d’empêcher les forces alliées de Damas d’avancer vers la base d’al-Tanaf.
Dans un entretien avec Inter Fax, cette source a prétendu que dès qu’ils s’étaient rendus compte de l’avancement de forces alliées du gouvernement syrien vers la base d’al-Tanaf et ils auraient demandé à Moscou de les bloquer.
En se référant aux avertissements que les forces de la coalition avaient lancés avant leur attaque contre le convoi du gouvernement syrien à al-Tanaf, cette source a prétendu aussi que les militaires russes auraient tenté de convaincre ces forces de mettre fin à leur avancement.
Mais la Russie a démenti cette information en s’y opposant et en condamnant l’attaque contre al-Tanaf.