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Syrie: Washington déboussolé souhaite coopérer avec Moscou et Téhéran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer. (Photo d'archives)

Washington se dit prêt à coopérer avec l'Iran au sujet de la Syrie mais sous des conditions particulières.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer a déclaré que son pays est prêt à coopérer avec l'Iran et la Russie pour atténuer la crise en Syrie.

"Les États-Unis travailleront avec la Russie et l'Iran pour apporter une solution pacifique à la Syrie", a déclaré Sean Spicer.

C'est pourtant sans barguigner que la Maison-Blanche a imposé ses propres conditions.

"La Russie et l'Iran doivent reconnaître les atrocités du président syrien Bashar al-Assad et user de leur influence pour résoudre la crise", a dit Sean Spicer.

Il faut toutefois rappeler que les responsables de la RII ont, plus d'une fois, annoncé que Téhéran ne négocierait que sur le nucléaire avec les États-Unis et non pas au sujet d'autres dossiers concernant la région.

Alors que l'administration Obama insistait sur le départ d'Assad, le gouvernement actuel semble privilégier une prise de position sur cette affaire. Washington avance, d'une part, l'idée d'élections libres laissant au peuple syrien le droit de choisir leur destin et évoque, de l'autre, l'impossibilité du retour de la sécurité en Syrie avec le choix d'Assad.

Le porte-parole de la Maison-Blanche a ainsi parlé de la "liberté de choix" chez le peuple syrien. "Le gouvernement Trump est d'avis que l'avenir politique de la Syrie doit être déterminé par le peuple lui-même et lors d'une élection libre et transparente", a dit Sean Spicer rappelant, en même temps, qu'il serait incroyable pour les États-Unis de voir les Syriens choisir le leadership de Bachar al-Assad.

"Tant qu'Assad restera au pouvoir, la Syrie ne connaîtra ni la sécurité ni la stabilité", a-t-il poursuivi.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV