Pour son premier déplacement à l’étranger, depuis sa prise de fonction à la Maison Blanche, Donald Trump a choisi de se rendre en Arabie saoudite et en Palestine occupée.
En effet, le premier séjour à l’étranger d’un président est symbolique. Dans sa campagne, Trump ne semblait pas du tout être apprécié par les Saoudiens.
Comment expliquer ce retournement ?
Selon le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, Donald Trump cherchera à obtenir le soutien de l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes de la région pour former une « alliance contre l’Iran ».
Les récentes attaques des forces saoudiennes contre la région à population chiite d’Al-Awamiyah ont suscité beaucoup de réactions. Les oulémas yéménites condamnent le régime saoudien qui s’est mis au service des intérêts du sionisme international et des grandes puissances » dont le but est de diviser les musulmans.
Dans quelle mesure le voyage de Trump au Moyen-Orient pourrait-t-il renforcer cette alliance entre les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël ?
Arnaud Develay, juriste international nous en dit plus.