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Syrie: les zones de désescalade fermées aux USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un avion de combat Rafale, le 13 janvier 2016. ©AP

L’envoyé spécial du président russe pour la Syrie a annoncé que les avions de combat de la coalition internationale ne seront pas autorisés à survoler les zones de désescalade en Syrie.

Le chef de la délégation russe pour les pourparlers de paix à Astana, Alexandre Lavrentiev a déclaré, vendredi 5 mai, que les avions de combat de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, ne seront pas autorisés à survoler les zones de désescalade en Syrie.

Interviewé par l’agence de presse Interfax, Alexandre Lavrentiev a déclaré que les participants aux pourparlers de paix d’Astana avaient convenu d’interdire, dès vendredi, ces zones aux avions de la coalition.

« La Jordanie pourrait aussi joindre les observateurs internationaux qui seront chargés de superviser le respect d’une zone de désescalade qui sera créée dans le sud de la Syrie », a souligné l’envoyé spécial de Vladimir Poutine. C'est la première fois que le nom de la Jordanie apparaît dans le discours du représentant de la Russie aux pourparlers d'Astana. Des sources militaires syriennes ont confirmé le déploiement des forces américaines, britanniques et jordaniennes sur la frontière sud de la Syrie où une vaste offensive devrait être lancée contre l'armée syrienne et ses alliés. 

Le diplomate russe a annoncé : « Un certain nombre de groupes d’opposition armés se sont déjà rendus compte de la nécessité de la cessation des conflits mais aucun mécanisme de l’enregistrement des cas de violation de cessez-le-feu n’a jusqu’ici fonctionné en Syrie ».

Alexandre Lavrentiev a affirmé aussi que Téhéran, Moscou et Ankara allaient mettre au courant le Conseil de sécurité de l’ONU de la signature de l’accord sur la création des zones de désescalade et qu’ils s’attendaient à ce que cet organe reconnaisse cet accord.

« La Russie dispose des documents indéniables selon lesquels l’incident chimique qui s’est produit à Khan Cheikhoun, était un acte de provocation ».

L’avant-texte de l’accord sur la création en Syrie de zones de désescalade dans les provinces d’Idlib, Homs, la Ghouta orientale dans la banlieue de Damas et une région située dans le sud du pays, a enfin été signé, jeudi 4 mai, à Astana, capitale kazakhe.

Le document stipule que Moscou,Téhéran et Ankara s’engagent à créer un groupe de travail commun dans les cinq jours suivant la signature du document par les protagonistes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV