Suite à un rapport fourni par les services de renseignement français qui accusent le gouvernement syrien d’être responsable de l’attaque chimique contre la ville syrienne de Khan Cheikhoun, Damas pointe du doigt l’implication de Paris dans ce crime.
En réaction aux accusations « non-fondées » de la France et au rapport fourni par les services de renseignement français qui accusent le gouvernement syrien d’être responsable de l’attaque chimique contre la ville syrienne de Khan Cheikhoun, la diplomatie syrienne a déclaré qu’un tel rapport démontrait l'implication de la France dans ce crime.
Dénonçant les déclarations anti-syriennes de M. Ayrault, Damas estime que Paris n'a pas à s'ingérer dans une affaire dont l'examen revient aux instances pénales internationales compétentes. Ce geste de la France « vise à cacher la vérité sur ce crime et ses vrais auteurs », a ajouté le gouvernement syrien.
Cités par l’AFP, les services de renseignement français ont accusé le gouvernement syrien d'être responsable de l'attaque au gaz sarin contre la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.
Le rapport vient d'être présenté par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en Conseil de défense réuni à l'Elysée autour du président français François Hollande.
Le texte prétend que « le procédé de fabrication de cette arme chimique est typique de la méthode utilisée dans les laboratoires syriens », incriminant ainsi le gouvernement de Bachar Assad.
Cité par l’AFP, Jean-Marc Ayrault a prétendu que « les services de renseignement français sont désormais sûrs que le 4 avril, un Soukhoï 22 a décollé de la base de Shayrat et effectué jusqu’à six frappes sur la localité de Khan Cheikhoun. »