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Syrie/Attaque chimique: l’ONU attend les résultats de l’enquête

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Russie juge "inacceptable" un projet de résolution des États-Unis, France et Royaume-Uni, qui attribue le bombardement chimique de Khan Cheikhoun au gouvernement de Bachar Al-Assad, le 5 avril 2017. ©Reuters

Au lendemain de l'attaque chimique contre la province d'Idlib en Syrie, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni d'urgence, mercredi 5 avril, à New York, en quête d’une réponse sur l’origine de cette frappe.

Le Haut Représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Kim Won-soo, a fait un exposé devant les quinze membres du Conseil, dressant un tableau des dernières informations dont dispose l'ONU sur les circonstances de ces frappes.

« À ce stade, des informations continuent d'arriver. Actuellement, de nombreux détails sur l'attaque ne sont pas complètement connus », a déclaré M. Kim. « Si elle venait à être confirmée, il s'agirait de la pire attaque à l'arme chimique commise en Syrie depuis celle de la Ghouta en août 2013 », a-t-il dit précisant que l’origine de la frappe n’est toujours pas connue.

Dans un communiqué publié mercredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte que 73 personnes sont mortes et des centaines d'autres ont été affectées. Les médecins à Idlib indiquent que des dizaines de patients souffrant de difficultés respiratoires et de suffocation, dont nombre de femmes et d'enfants, ont été admis dans les hôpitaux du gouvernorat pour des soins médicaux d'urgence, selon le web site du centre d’actualités de l’ONU.

Les terroristes de Daech ont recouru, selon les informations confirmées, à plusieurs reprises aux armes chimiques à base de chlore en Irak et en Syrie pour attaquer les combattants kurdes et l'armée irakienne et syrienne. De même, le groupe terroriste est depuis longtemps soupçonné de tenter de fabriquer du gaz moutarde, une substance incolore et inodore provoquant de graves brûlures de la peau et des voies respiratoires.

« Le 21 août 2015, au cours de la bataille de Marea, dans la province d'Alep, les troupes de Daech avaient employé ce gaz. L'identification de la substance avait été confirmée plusieurs mois plus tard par des experts de l'OIAC », selon l’AFP. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV