Le chef du commandement opérationnel principal de l’état-major des Forces armées russes a annoncé la mort de 7 000 terroristes, tués lors des opérations conjointes russo-syriennes à Hama.
À la tribune de la 6e conférence de Moscou sur la sécurité internationale, le général Sergueï Roudskoï a déclaré, ce mercredi 26 avril, que 7 000 terroristes avaient été tués, sur un ensemble de 10 000, à Hama et dans ses périphéries, lors d’opérations menées conjointement par les forces syriennes et l’aviation russe.
« Les terroristes ont été repoussés jusqu’à une quinzaine de kilomètres de Hama. La majeure partie des terroristes abattus appartenaient au Front Fatah al-Cham et étaient arrivés à s’emparer de quelques régions et à s’approcher de Hama. D’autre part, 68 blindés et plus de 260 véhicules munis d’armes lourdes, qui appartenaient aux terroristes, ont été détruits », a expliqué Sergueï Roudskoï.
Le général russe a ensuite rappelé l’échec cuisant qu’avaient subi les terroristes de Daech, début 2017 à Alep, en disant que les forces de l’armée syrienne continuaient d’enregistrer de nouvelles percées dans le nord-est de la ville d’Alep.
« Des unités de l’armée syrienne ont libéré 41 quartiers résidentiels et elles ont déjà atteint le sud-ouest de la ville de Manbij », a-t-il ajouté.
Sergueï Roudskoï s’est attardé sur la décision de la Russie de retirer la moitié de ses avions de chasse du sol syrien, expliquant que cette décision avait été prise suite à une chute considérable du nombre de terroristes et à la réduction de leurs activités et agissements.
« Depuis le début de la mission aérienne russe en Syrie, les avions de combat et les hélicoptères de la force aérienne russe ont effectué plus de 23 000 vols et mené près de 77 000 raids aériens contre les fiefs des terroristes », a-t-il indiqué.
Le scénario qu’avaient préparé les États-Unis et un certain nombre de leurs alliés européens et arabes, dans le but de renverser Bachar al-Assad, a fait basculer la Syrie dans des conflits dévastateurs qui lui ont coûté la destruction de ses infrastructures et la vie de dizaines de milliers de civils.