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Turquie: une haute cour rejette la demande de l’opposition

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le 23 avril 2017 à Istanbul, les manifestants anti-gouvernementaux crient des slogans et tiennent une bannière "Annulez le référendum!" ©Reuters

En Turquie, une haute cour administrative a rejeté la demande du principal parti d’opposition exigeant l’annulation des résultats du référendum sur les réformes constitutionnelles.

Dans la conjoncture où le Parti républicain du peuple (CHP) multiplie ses efforts pour annuler les résultats du référendum sur les pouvoirs du président, une haute cour administrative turque a rejeté, ce mardi 25 avril, la requête faite par le CHP.

Nombreux sont les observateurs internationaux qui mettent en cause les résultats du référendum en Turquie, faisant allusion à la décision du Haut Conseil électoral turc (YSK) de valider les bulletins de vote, dépourvus du sceau officiel.

Par ailleurs, le Parti républicain du peuple et deux autres partis d’opposition ont durci le ton contre cette décision de dernière minute si bien que le CHP a saisi le Conseil d’État pour obtenir le feu vert de cette instance à l’annulation des résultats du référendum.

Le ministre turc de la Justice Bekir Bozdag, le 27 octobre 2016. ©AFP

Le ministre turc de la Justice Bekir Bozdag avait auparavant déclaré qu’aucune solution légale ne permettait la révision du décret du Haut Conseil électoral. Il a vivement dénoncé les tentatives des opposants destinées à faire annuler les résultats du référendum. « Toutes les décisions liées aux élections doivent être prises par le Haut Conseil électoral », a-t-il déclaré.

L’opposition turque est d’avis que la Turquie se transformera au fur et à mesure en un pays dirigé d’une main de fer alors que les sympathisants de Recep Tayyip Erdogan croient que le renforcement des prérogatives du président pourra stabiliser davantage la Turquie, dans l’actuel contexte instable du Moyen-Orient.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV