Le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces syriennes étaient prêtes à un cessez-le-feu à Khan Cheikhoun afin de permettre l’entrée en toute sécurité des experts internationaux dans la région.
Le 4 avril, des sources affiliées aux groupes armés de « l’opposition syrienne » ont fait état de la survenue d’une attaque chimique dans la ville de Khan Cheikhoun située au sud de la province d’Idlib. Sans qu’aucune preuve ne soit établie, l’ensemble des personnalités politiques et médias de l’Occident ont accusé très vite Damas pour cette attaque qui a fait 100 morts et 400 blessés.
La Russie et l'Iran ont demandé la semaine dernière à l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) de mettre en place une nouvelle équipe chargée d'"établir si des armes chimiques ont été utilisées à Khan Cheikhoun et comment elles ont été livrées sur le site de l'incident présumé".