D’après le secrétaire général d’Asa’ib Ahl al-Haq, le fait que le président turc a qualifié les Hachd al-Chaabi de groupe terroriste s’explique par la nature modérée de ce groupe et l’échec des groupes terroristes soutenus par la Turquie.
La modération qu’affichent les Hachd al-Chaabi et l’échec des sponsors du terrorisme ont amené le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à porter des accusations à l’encontre des Hachd al-Chaabi, a écrit ce samedi 22 avril sur sa page Twitter Qaïs al-Khazali, secrétaire général d’Asa’ib Ahl al-Haq.
« Les accusations portées par Erdogan à l’encontre des Hachd al-Chaabi font penser à la citation qui dit : “Lorsqu’un terroriste vous adresse des reproches, cela ne témoigne que de votre modération” », a fait remarquer al-Khazali.
D’autre part, en réaction aux récentes déclarations d’Erdogan, Hadi al-Ameri, secrétaire général de l’Organisation Badr et un commandant des Hachd al-Chaabi, a déclaré à la chaîne Al-Mayadeen que le président turc était responsable des opérations terroristes en Irak et en Syrie.
« Ce geste d’Erdogan n’est qu’une tentative d’occulter le soutien qu’il apporte aux terroristes, car il soutient toujours les terroristes en Irak et en Syrie », a affirmé al-Ameri.
« La Turquie est très impliquée dans les problèmes comme Daech et le terrorisme, auxquels sont confrontés l’Irak et la Syrie. Ce pays est impliqué en grande partie dans les opérations terroristes menées contre les différentes couches de la société irakienne, dont les Arabes, les Kurdes, les Assyriens, les sunnites, les chiites et les chrétiens », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, Erdogan a qualifié les Hachd al-Chaabi d’organisation terroriste et a accusé l’Iran d’expansionnisme et de tenter d’étendre son influence dans 4 pays arabes.
Il a également prétendu que l’Iran avait à son ordre du jour l’expansion du « nationalisme iranien » dans ces pays.
