Le président de l’Assemblée suprême islamique d’Irak (ASII), Seyyed Ammar Hakim s’est opposé au plan des Kurdes visant à organiser un référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien.
Selon l’IRNA, Ammar Hakim a insisté sur le maintien de la cohésion de l’Irak après les lourdes pertes imposées aux terroristes de Daech.
Interviewé par Reuters au Caire, il a recommandé aux Kurdes d’éviter toute mesure unilatérale allant dans le sens de l’indépendance ou de l’annexion de la région pétrolifère de Kirkouk à la région qu’ils contrôlent dans le nord de l’Irak.
Le président de l’Assemblée suprême islamique d’Irak préside une alliance nationale composée de plusieurs partis politiques, dont le Parti islamique Dawa, auquel appartient le Premier ministre Haïder al-Abadi.
« En cas d’organisation d’un référendum par les Kurdes, ce serait une action unilatérale et sans l’approbation et l’aval du gouvernement fédéral de Bagdad. Il ne serait donc pas légal et légitime. Dans la conjoncture difficile que nous traversons, l’usage des leviers de pression politique n’est profitable à personne », a-t-il dit.
Alors qu’on lui demandait quelle serait la stratégique de la coalition nationale irakienne dirigée par Hakim si les Kurdes insistaient pour organiser un référendum sur l’indépendance, il a répondu : « Nous croyons que le dialogue est la solution aux problèmes et garantit la cohésion de l’Irak. »
Il a précisé que l’effusion de sang n’aurait aucun résultat et qu’on ne peut parvenir à de bons résultats par la guerre ni en Irak ni dans aucun autre pays.