Une première. Le président turc fait part du bilan des tués au sein de l'armée de son pays depuis le début de l’opération du Bouclier de l’Euphrate en Syrie.
« Au moins 67 soldats de l’armée turque ont été tués depuis le début de l’opération du Bouclier de l’Euphrate en Syrie et plus de 500 éléments de l’Armée syrienne libre (ASL) ont été abattus », a déclaré Recep Tayyip Erdogan devant une foule de partisans réunis dans la province de Şanlıurfa, dans le sud de la Turquie.
Il a souligné que l’opération militaire de l’armée turque en dehors des frontières de ce pays se poursuivrait jusqu’à ce que les groupes terroristes soient présents près des frontières de la Turquie.
Sans faire allusion à un groupe en particulier, le président turc a déclaré qu’Ankara ne permettrait à aucun groupe terroriste de faire flotter son drapeau près des frontières de la Turquie, qu'il s'agisse de Daech, du Parti démocratique du Kurdistan ou du PKK.
« Plusieurs pays européens et organisations terroristes tentent de barrer la route au progrès et au développement de la Turquie sur tous les plans. Ils entendent conduire le peuple turc vers une direction contraire aux réformes constitutionnelles. »
Un référendum sur le régime présidentiel en Turquie aura lieu le 16 avril 2017.
Le Premier ministre turc Binali Yildirim a annoncé, le 29 mars 2017, la fin de l’opération du Bouclier de l’Euphrate, entamé le 24 août 2016 contre les groupes armés dans le nord de la Syrie.
Lors de cette opération militaire, les soldats de l’armée turque donnaient un coup de main aux éléments de l’Armée syrienne libre (ASL).