Lors d’entretiens téléphoniques avec certaines autorités étrangères, le ministre iranien des Affaires étrangères a évoqué la nécessité de créer une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur l’attaque chimique contre la ville de Khan Cheikhoun, dans la province syrienne d’Idlib.
Lors des contacts téléphoniques séparés, ce lundi après-midi, le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, s’est entretenu avec la responsable de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, ainsi qu’avec les ministres russe et syrien des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et Walid Mouallem, mais aussi, avec ses homologues omanais et algérien, Youssef ben Alawi et Ramtane Lamamra.
L’examen des questions régionales et internationales et les dernières évolutions survenues en Syrie surtout la récente attaque chimique contre la province d’Idlib ont été au centre de ces entretiens téléphoniques.
Plus de 80 personnes ont été tuées lors d’une attaque chimique menée mardi 4 avril, contre Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib en Syrie.
Tout de suite après la frappe, les opposants syriens l’ont attribuée aux forces gouvernementales syriennes. Sans élaborer de preuves, quelques pays occidentaux ont eux aussi répété les mêmes allégations.
L’armée syrienne a pour sa part démenti toute utilisation de matière chimique ou toxique à Khan Cheikhoun ou ailleurs.
Alors que les divers aspects de cette attaque restent toujours à être clarifiés comme l’a reconnu l'émissaire onusien pour la Syrie, l’armée américaine a tiré dans la nuit du 6 au 7 avril 59 missiles contre une base aérienne près de Homs dans l’ouest syrien.
