Quelques heures après les frappes balistiques US depuis deux navires de guerre l'USS Porter et l'USS Ross contre une base aérienne syrienne à Homs, la réponse de Moscou vient de tomber : les chasseurs russes ont violemment bombardé plusieurs localités dans la périphérie de la province d'Idlib dans le nord ouest de la Syrie, province contrôlée par les terroristes takfiristes.
Sous prétexte de vouloir venger une "attaque chimique attribuée au gouvernement syrien", les États-Unis ont tiré quelque 60 missiles Tomahawk dans la nuit de jeudi à vendredi contre la région de Homs avec comme cible principale la base aérienne "Shayrat". Le casus belli de Washington lancé en direction de Moscou et de ses alliés a provoqué les condamnations fermes de l'Iran et de la Russie.
Lavrov a dénoncé vendredi " une attaque américaine perpétrée sous base d'un mensonge" comme cela a été le cas de l'invasion de 2003 de l'Irak", elle aussi basée sur un mensonge.
Certaines sources évoquent la détermination de la Russie à réagir à l'attaque américaine car la Maison Blanche " ne semble pas sérieuse à vouloir former une coalition internationale pour lutter contre le terrorisme".