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Attaque chimique d’Idlib : Moscou a transmis un projet de résolution au CS

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme syrien recueille le corps d’un oiseau mort dans une attaque au gaz toxique à Khan Cheikhoun, dans la province syrienne d’Idlib, le 5 avril 2017. ©AFP

La Russie a transmis un projet de résolution à l’ONU pour qu’une enquête soit diligentée sur l’attaque chimique d’Idlib.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, le porte-parole de la mission russe à l’ONU, Fiodor Strjijovski, a annoncé hier, mercredi 5 avril 2017 : « Nous avons proposé notre propre projet, bref et constructif, dont le but consiste à mener une enquête réelle et non pas à désigner des coupables avant d’établir les faits. Des consultations ont commencé. Une nouvelle série de négociations aura lieu plus tard aujourd’hui, dès qu’un projet de compromis sera prêt. »

Le projet de résolution russe fait suite à celui déposé un peu plus tôt hier par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce projet de résolution condamnait clairement Damas pour l’attaque chimique de la province d’Idlib.

Par ailleurs, le président américain a déclaré hier, sans attendre que des enquêtes adéquates soient menées sur cette nouvelle catastrophe humanitaire en Syrie et alors qu’il se trouvait à une réunion avec le roi Abdallah II de Jordanie, à propos des enfants tués dans l‘attaque : « Leur mort est un affront à l’humanité. Ces actes odieux commis par le régime d’Assad ne sauraient être tolérés ! »

Mardi, la coalition de l’opposition syrienne a annoncé que 80 personnes avaient été tuées et 200 autres blessées suite à une attaque chimique survenue à Khan Cheikhoun, une localité de la province syrienne d’Idlib. Dès l’annonce de la nouvelle, les médias occidentaux et arabes se sont mis du côté des terroristes pour accuser les forces gouvernementales syriennes.

Damas a fermement rejeté ces accusations.

Il y a peu, le président Assad avait expliqué que Damas n’avait lancé aucune arme de destruction massive contre son peuple, en rappelant qu’en 2013, il avait autorisé un démantèlement complet des armes chimiques en Syrie et qu’actuellement, il n’y avait aucun stock de ce type d’armements dans son pays.

Avec Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV