L’Union européenne vient d’annoncer qu’elle tenait pour responsable le gouvernement syrien de l’attaque de Khan Cheikhoun.
En effet, dans la continuité de la guerre médiatique lancée contre Bachar al-Assad en Europe, Paris a appelé à la tenue d’une réunion extraordinaire du Conseil de Sécurité de l’ONU en accusant Damas d’avoir lancé l’attaque chimique de Khan Cheikhoun.
Rien d’étonnant à ce que des pays européens, qui soutiennent quasiment tous l’opposition syrienne, cherchent à dédouaner cette dernière de ces crimes.
Cette « opposition syrienne » avait pris les devants mardi, en accusant le régime syrien d’être à l’origine de l’attaque chimique qui a fait près de 60 morts et 170 blessés au nord-est de la Syrie.
Selon Reuters, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont même proposé au Conseil de sécurité des Nations unies, le texte de la résolution destinée à condamner Damas pour cette attaque chimique survenue mardi dans la province syrienne d’Idlib. Des diplomates auraient même révélé qu’un vote sur le texte se ferait aujourd’hui même, mercredi, 5 avril 2017.
Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov a déclaré aujourd’hui mercredi en réponse à un journaliste qui lui demandait si Moscou allait continuer à soutenir Damas même après l’attaque d’Idlib : « La force aérienne russe continuera à soutenir la Syrie dans la lutte contre le terrorisme. »
Et à la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU d’aujourd’hui, Moscou devrait annoncer que l’attaque chimique d’Idlib a été causée par l’« opposition syrienne ».