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Lavrov: "Pas un seul acte terroriste commis par l'Iran"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats syriens et les combattants du Hezbollah à Qusseir, localité du sud d la Syrie libérée en 2014 par le Hezbollah des mains des takfiristes©SANA

Le ministre russe des Affaires étrangères a balayé d'un revers de main toutes les accusations de Washington selon lesquelles "l'Iran soutiendrait le terrorisme".

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le 29 mars 2017. ©nationalinterest

Interviewé par la revue américaine The National Interest, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est dit opposé aux déclarations du président américain Donald Trump selon lesquelles "l'Iran soutiendrait le terrorisme".

"Lors de sa campagne électorale, Donald Trump qualifiait l'Iran de "plus grand sponsor du terrorisme" mais je ne pense pas qu'il veuille régler ses politiques sur fond de ce slogan électoral", a déclaré Sergueï Lavrov.

Et d'ajouter: "Pendant les années 90 où la Russie faisait régulièrement l'objet d'attaques terroristes depuis le Caucase du Nord, les Russes ont identifié des centaines de terroristes portant des nationalités différentes mais aucun d'entre eux n'était iranien. L'Iran n'a jamais défié la souveraineté de la Russie et il n'a nullement tenté de propager l'extrémisme. L'Iran est l'un des principaux acteurs pouvant modifier la donne en Syrie et la présence qu'il y maintient, est demandée et exigée par le gouvernement légal de Damas. Dans le même temps, l'Iran exerce une bonne influence sur le Hezbollah dont la présence est légitime sur les fronts en Syrie. Vous savez ? Si nous voulons voir les terroristes être éradiqués en Syrie, nous devons donc agir de concert les uns avec les autres".

Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a accusé, jeudi 30 mars, l'Iran et le gouvernement Assad de barrer la route aux négociations de paix en Syrie. Le discours dominant à Washington est d'une violence inouïe contre l'Iran et constamment menaçant à son encontre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV