Les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à 11 entreprises ou individus de Chine, de Corée du Nord et des Émirats arabes unis pour avoir transféré vers l’Iran de la technologie pouvant renforcer le programme de missiles balistiques du pays.
Le département d’État américain a en outre déclaré ce vendredi 24 mars 2017 que 19 autres entreprises ou individus ont été sanctionnés pour d’autres violations, en vertu du Iran, North Korea, Syria Nonproliferation Act (INKSNA), loi du Congrès américain que Washington utilise pour infliger des sanctions aux individus étrangers, aux entreprises privées et aux gouvernements accusés d’avoir favorisé la prolifération des armes en Iran, en Corée du Nord et en Syrie,
Les sanctions resteront en vigueur pendant deux ans, mais ne s’appliqueront pas aux pays ou aux gouvernements des personnes et entreprises sanctionnées, a expliqué le département d’État américain.
L’Iran, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies — les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine — et l’Allemagne ont commencé en 2016 à appliquer l’accord nucléaire, appelé le Plan global d’action conjoint.
En février, le président américain, Donald Trump, a sapé l’accord multilatéral en introduisant une nouvelle série de sanctions contre l’Iran suite au tir réussi d’un missile balistique, qui, selon Washington, constituait une violation de l’accord nucléaire.
Les États-Unis allèguent que les tests de missiles de l’Iran violaient la résolution 2231 des Nations unies.
Mais Téhéran et l’UE insistent sur le fait que ces essais de missiles ne violent aucune résolution de l’ONU, car ils ont un but purement défensif et ne sont pas conçus pour transporter des ogives nucléaires.