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Le Kremlin rejette tout compromis avec les États-Unis sur la Crimée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Kremlin refuse de bazarder une partie du territoire russe. ©IRNA

« La Russie n’a pas l’intention de faire une transaction avec Washington sur la Crimée en contrepartie de la levée des sanctions occidentales anti-russes », a affirmé ce jeudi le porte-parole du président russe.

« La tenue d’un deuxième référendum en Crimée est inacceptable », a déclaré à Rossiya Segodnya Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine.

« La Russie n’envisage pas à rendre la Crimée à l’Ukraine », a indiqué de son côté la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, en rejetant fermement le point de vue de Donald Trump, président américain, selon lequel la Crimée appartient à l’Ukraine.

« Nous ne ferons don de notre territoire à aucun pays. La Crimée fait partie de la Fédération de Russie », a ajouté Zakharova.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, avait auparavant déclaré que Trump avait clairement dit qu’il s’attendait à ce que le gouvernement russe rende la Crimée à l’Ukraine pour diminuer les tensions.

À la suite d’un référendum organisé en 2014, la Crimée, située sur les rives de la mer Noire, a été rattachée à la Russie. Les pays occidentaux et l’Ukraine, avec à leur tête les États-Unis, l’ont accusée d’occuper cette région.

Lors de sa campagne électorale, Trump a évoqué la possibilité de reconnaître le rattachement de la Crimée et de lever les sanctions anti-russes, mais lors d’un point de presse conjoint récent avec la Première ministre britannique, Theresa May, il a fait savoir qu’il était trop tôt pour parler de la levée des sanctions.

« Nous souhaitons développer nos relations avec la Russie, mais la situation déplorable dans l’est de l’Ukraine exige une vive condamnation des actes russes », a déclaré Niki Haley, représentante américaine auprès des Nations unies, lors de sa première participation au Conseil de sécurité.

Lors de cette réunion, elle a affirmé que les sanctions contre la Russie ne seraient pas levées tant que la Crimée n’aurait pas été rendue à l’Ukraine. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV