L’Union européenne (UE) vient de prolonger pour six mois les sanctions anti-russes.
L’UE a décidé de maintenir jusqu’en septembre les sanctions prises contre des individus et des sociétés russes originaires de Crimée.
Ces sanctions ont été décidées en mars 2014, après le rattachement de la péninsule de Crimée à la Russie à la suite d’un référendum.
L’Union européenne et ses partenaires ne reconnaissent pas l’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie et accusent les personnes et les sociétés sanctionnées d’être impliquées dans la remise en cause de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de l’Ukraine.
« L’évaluation de la situation ne justifie pas de changement dans le régime des sanctions », indique le communiqué de l’UE, cité par l’Agence télégraphique suisse (ATS).
Sur la liste des personnes sanctionnées figurent des conseillers du président russe Vladimir Poutine, des parlementaires et des responsables des secteurs de la défense et du renseignement, des militaires, ainsi que des séparatistes ukrainiens et des opposants dans l’est de l’Ukraine.
Avec la suppression de deux noms correspondant à des personnes décédées, la liste des sanctions de l’UE concerne désormais 150 personnes et 37 sociétés interdites de visa pour pénétrer dans l’Union européenne et frappées par le gel de leurs avoirs en Europe, selon la même source.