Les accusations formulées récemment par le président turc, Reçep Tayyip Erdogan, ont entraîné la réaction de la chancelière allemande, Angela Merkel.
La chancelière allemande a jugé « aberrantes » les accusations de Reçep Tayyip Erdogan ; le dirigeant turc avait accusé Angela Merkel de « soutenir les terroristes ».
Le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert, a souligné que « la chancelière n’a pas l’intention de participer à un concours de provocations ».
« Ces allégations sont manifestement aberrantes », a dit Steffen Seibert dans une très courte déclaration écrite.
« Mme Merkel, pourquoi cachez-vous des terroristes dans votre pays ? Pourquoi n’agissez-vous pas ? », avait lancé M. Erdogan lors d’une interview télévisée, accusant Berlin de n’avoir pas donné suite à 4 500 dossiers sur des terroristes présumés, communiqués par Ankara, a rapporté l’AFP.
La tension monte, déjà, entre Ankara et plusieurs pays européens. Les déclarations précédentes d’Erdogan avaient aussi provoqué les protestations des autres responsables européens.
La chancelière allemande Angela Merkel a condamné les dernières critiques du président turc Reçep Tayyip Erdogan à l’encontre des Pays-Bas, qui a qualifié le pays de « vestiges du nazisme » après la décision des autorités néerlandaises d’interdire l’entrée sur son territoire au chef de la diplomatie turque.
Le samedi 11 mars, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a lui aussi condamné les comparaisons d’Erdogan avec la période nazie en les estimant « totalement inopportunes ».
Pour sa part le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a déclaré que les déclarations des autorités turques accusant plusieurs États membres de l’Union européenne de « fascisme » et de « nazisme » étaient « inacceptables ».
Avec l'AFP