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L'Arabie veut écarter par force l'Égypte de l'Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Arabie avertit l'Egypte de prendre ses distances avec l'Iran. (Photo d'illustration)

Un quotidien saoudien a prétendu que le roi saoudien aurait envoyé une lettre secrète à l'adresse du président égyptien pour l'appeler à prendre ses distances avec l'Iran.

Saleh Fahid, analyste, auteur et journaliste saoudien, a écrit sur son compte tweet que le roi Salman avait envoyé récemment une missive secrète à l'adresse du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

 

"Si Le Caire ne prend pas ses distances avec Téhéran les pays arabes du bassin du golfe Persique couperont leurs aides à l'Égypte", a menacé le roi saoudien dans sa lettre.

 

En allusion à la teneur de cette lettre, Fahid a écrit sur son compte tweet: " Tant que tu virevoltes avec l'axe Iran, Russie et Syrie, tu ne devras pas attendre que les pays arabes du golfe Persique t'aident".

Sur le même volet, certaines sources bien informées ont souligné que l'Arabie avait l'intention de fédérer les pays arabes du littoral du golfe Persique afin que ces derniers coupent leurs soutiens à l'Égypte .

Selon le site web El Watan,l'Égypte se trouve embarrassée et conjugue ses efforts pour retrouver des relations non conflictuelles avec Riyad.

L'ancien secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a fait de son mieux pour édulcorer la tension entre Riyad et Le Caire, mais l'Arabie s'y est opposée.

En réponse aux efforts déployés par Amr Moussa, Riyad a déclaré que l'Arabie avait l'intention de contraindre les pays arabes du bassin du golfe Persique à stopper toute aide au gouvernement égyptien à moins que Le Caire revienne sur sa décision au sujet de la Syrie et du Yémen et concède à Riyad les deux îles de Tiran et de Sanafir.

Les relations entre Le Caire et Riyad se sont dégradées à cause du refus de l'Égypte de condamner le gouvernement syrien.

Après cette décision de l'Égypte, l'Arabie a gelé ses exportations du pétrole à destination de ce pays si bien que le gouvernement d'al-Sissi a été contraint d'acheter le pétrole manquant à l'Irak.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV