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Réunion à Istanbul pour la partition de l’Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Turquie a accueilli, le 9 mars 2017, une réunion avec pour thème la partition de l’Irak. ©ashnona.net

La Turquie a accueilli, jeudi 9 mars, une réunion, avec pour thème la partition de l’Irak, à laquelle avaient pris part des personnalités pro-saoudiennes en Irak.

Une réunion quasi secrète a eu lieu, jeudi 9 mars, à Istanbul, en Turquie, en présence de personnalités politiques irakiennes. Un certain nombre de figures de la confession sunnite y assistaient.

Cette réunion avait à l'ordre du jour un éventail de sujets dont la mise en place d’une région autonome sunnite, l’indépendance du Kurdistan irakien et la dissolution des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi).

Le quotidien libanais al-Akhbar s’est référé aux sources qui souhaitaient garder l’anonymat, pour dire que cette réunion controversée a été organisée par les parties saoudienne, qatarie et turque.

 

« Des personnalités politiques saoudiennes, qataries et turques, dont l’attaché militaire de l’ambassade du Qatar en Turquie, avaient participé à cette réunion », indiquent les mêmes sources.

On peut mentionner parmi d'autres l’émissaire spécial du président du Parlement irakien, Salim al-Joubouri, l’ancien ministre irakien de la Défense Khaled al-Obeidi, récemment destitué, l’ancien ministre irakien des Finances Rafi al-Issawi, le secrétaire général du Parti islamique irakien Ayad al-Samarrai, le président du Parti Muttahidun Oussama Al-Nujaifi et le secrétaire général de l’Association des oulémas musulmans Harith al-Dhari.

La réunion s’est déroulée en deux parties: la première a eu lieu dans un bâtiment public de la Turquie et la deuxième s’est tenue à l’Hôtel Marriott, à Istanbul.

Les participants ont réussi, à l’issue de cette réunion, à récapituler trois sujets : une demande, faite par Washington, au sujet de la dissolution des Hachd al-Chaabi, la formation d’une région autonome sunnite et  le droit des Kurdes irakiens à l’autodétermination .

 

 

Une pétition contre les participants à la réunion d’Istanbul a circulé.

Au sein du Parlement irakien, un grand nombre de députés semblent en colère à cause de la tenue d’une telle réunion en Turquie.

Ahmed al-Joubouri, qui représente le plus important bloc parlementaire sunnite en Irak, affirme avoir collecté, jusqu’ici, 34 signatures dans le cadre d’une pétition condamnant la participation de figures irakiennes à cette réunion controversée.

Lors d’un point de presse, Ahmed al-Joubouri a demandé des explications au Premier ministre Haïder al-Abadi et au ministre des Affaires étrangères Ibrahim al-Jaafari, les demandant comment un pays comme la Turquie se permet d’accueillir une telle réunion.

De son côté, Mohammed al-Sahioud, député du bloc parlementaire de l’État de droit, affilié à Nouri al-Maliki a réclamé la traduction en justice des personnalités qui ont participé à la réunion d’Istanbul.

Selon le quotidien al-Akhbar, en marge de cette réunion, le secrétaire général de l’Association des oulémas musulmans Harith al-Dhari a rencontré Hakan Fidan, chef du service de renseignement turc.

 

 

 

 

 

   

 

 

  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV