Le Parlement européen a levé l’immunité de Marine Le Pen pour avoir diffusé sur son compte Twitter des images choquantes sur les crimes perpétrés par Daech.
En Europe, les inquiétudes ne cessent de prendre de l’ampleur à cause de la candidature à la présidentielle française d’une personnalité pro-Trump. Il semble que des responsables du Vieux Continent réfléchissent à des mesures préventives.
Marine Le Pen, présidente du Front national (FN), sur laquelle repose l’espoir de l’extrême droite pour la présidentielle 2017, est à l’origine de ces préoccupations, si bien qu’elle est devenue la cible des attaques du Parlement européen.
À cause de ses prises de position racistes et xénophobes, les personnes qui s’opposent au FN au sein de la société française ne sont pas rares.
Marine Le Pen, dont les promesses électorales ressemblent beaucoup à celles de Donald Trump, a promis de libérer son pays si elle venait à être élue.
À l’intérieur de l’Hexagone, la promesse de la libération de Marine Le Pen a débouché sur la création d’une scission au sein de la société française sur la question de l’accueil des migrants. Au-delà des frontières, elle a été perçue comme une tentative de diviser l’Union européenne.
Le Pen n’a pas peur d’être comparée au président américain Donald Trump, si bien qu’elle a déjà affirmé que la victoire de ce dernier de l’autre côté de l’Atlantique avait renforcé ses chances de remporter la présidentielle française.
