L’offensive des forces syriennes placées sous commandement du général Soheil al Hassan, alias Tigre s'intensifie, l'objectif étant d'encercler le bastion de Daech, Dayr Hafir, et également de freiner l’avancée des forces armées turques qui, après la prise d'Al-Bab, ont des velléités d’entrer plus profondément en Syrie.
Depuis mercredi dernier, les forces syriennes et leurs alliés ont repris le contrôle de 15 villages importants: Al-Khabirah, Umm Kharazah, Al-Mustarihah, Qasr al-Burayj, Al-Manazir, Shanhasah, Rasm al-Imam, Tayyar Hamadah, Mazburah, Rasm al-Khabbaz, Rasm al-Cheikh, Al-Kitah , Al-Jadedah, Khan Kayar et Abu Jabbar comme-Saghirah
Daech est en net recul dans la province d’Alep. Ses combattants, en fuite, continuent de se replier à Raqqa.
Les forces commandées par le général Al-Hassan se trouvent désormais à moins de 10 kilomètres du carrefour qui les ralliera aux Kurdes syriens, non hostiles, près de la ville de Manbij.
Remonté par le président américain, la Turquie s'est emparée de la ville d'Al-Bab mais semble hésiter à poursuivre son avancée vers la ville de Manbij. Quant aux États-Unis, ils semblent avoir demandé aux Turcs de s'engager dans la bataille de Raqqa. Tout en jouant la double carte "kurde" et "turque", la nouvelle administration US donne l’impression d'une grande confusion dans ses prises de décisions. Les zones sécurisées que souhaitent mettre en place les Américains dans le Nord et le Sud de la Syrie et ce, à l'aide des pétrodollars de leurs alliés arabes, sont de moins en moins accessibles, le camp américano-arabe affichant des divergences croissantes.