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Iranophobie : Trump joue les trouble-fête

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump, à l'époque candidat républicain à la présidentielle US, rencontre le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le 19 septembre 2016, à New York. ©Reuters

Un hebdomadaire égyptien a prétendu que sous pression des États-Unis, les projets de coopération prochains du Caire avec Téhéran avaient été suspendus.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, l’hebdomadaire égyptien al-Ahram a dit que l’administration américaine avait demandé au gouvernement égyptien de suspendre toute prochaine coopération avec l’Iran.

« Des sources bien informées au Caire reconnaissent que les membres du cabinet de Donald Trump ont dit aux autorités égyptiennes qu’ils s’attendaient à ce que l’Égypte participe à l’effort collectif visant à restreindre l’influence de l’Iran dans la région notamment en Irak, en Syrie et au Yémen », a écrit al-Ahram.   

Un responsable égyptien ayant requis l’anonymat a par ailleurs affirmé que les précédents programmes du Caire pour la coopération avec Téhéran avaient été gelés.

Un autre responsable du Caire a prétendu que Washington s’attendait, ouvertement, à ce que l’Égypte joue un rôle politique différent des autres dans son interaction avec l’Iran.

Selon ce dernier, le gouvernement Trump demande à l’Égypte d’intervenir, directement, dans le processus des évolutions en Syrie et en Libye et d'assumer un rôle axial dans les concertations avec l'Arabie saoudite et Israël dans le cadre d’un projet destiné à prévenir l’influence de l’Iran.

Outre l’Égypte, le gouvernement américain s’attend à ce que la Turquie, l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes littoraux du golfe Persique participent à ce projet anti-iranien.

Selon al-Ahram , aucun diplomate égyptien, arabe ou occidental n’a confirmé la formation d’une potentielle coalition militaire arabe contre l’Iran.

L’hebdomadaire égyptien citant un autre diplomate a écrit par ailleurs que l’amélioration des relations entre Washington et Moscou ne pourrait pas aboutir à un changement de cap de Washington envers Téhéran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV