Le président américain Donald Trump a achevé le premier mois de sa présidence avec deux grands paris au Moyen-Orient et en mer de Chine méridionale, a écrit DEBKAfile, source proche des milieux de renseignement de l’armée israélienne.
Selon ce site web israélien, la marine américaine a annoncé dimanche 19 février que le porte-avions USS Carl Vinson avait commencé à patrouiller en mer de Chine méridionale, ce qui pourrait raviver les tensions dans une région riche en différends territoriaux.
Washington a ouvertement annoncé le transfert des forces aériennes et navales en mer de Chine méridionale ainsi que le déploiement d’une unité de combat dans le golfe d’Aden et en mer Rouge.
« Il semble que cette décision des États-Unis avait pour but d’éviter qu’en cas de conflit militaire entre l’Iran et les États-Unis ou les pays du golfe Persique, dont l’Arabie saoudite, l’Iran procède à la fermeture du détroit d’Hormuz. Mais les forces américaines se trouvent dans une position où elles sont désormais capables d’empêcher la fermeture par l’Iran du détroit de Bab el-Mandeb », a écrit DEBKAfile.
En fait, l’objectif de cette unité de combat spéciale de l’armée américaine dans le golfe d’Aden est de garder ouvert ce détroit stratégique et d’en assurer la sécurité. Les États-Unis ont déployé le porte-avions USS Carl Vinson dans le golfe Persique, tout près du détroit d’Hormuz, le 3 février ; quelques jours après l’attaque d’Ansarallah contre un navire de guerre saoudien dans le port d’al-Hudaydah.
Ce rapport de DEBKAfile a été publié alors que le gouvernement de salut national yéménite a, à maintes reprises, annoncé qu’il ne fermerait pas le détroit de Bab el-Mandeb.
De tels rapports ne sont préparés que dans le but de justifier la présence des États-Unis dans la région.
