Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a vivement condamné la résolution proposée par la Suède contre la situation des droits de l’homme en Iran, affirmant que de telles mesures sont injustes, inéquitables et contraires aux réalités en Iran.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a souligné qu’à cause de la campagne de diabolisation anti-iranienne visant à propager la vague de l’iranophobie dans le monde, les États-Unis, Israël et certains pays occidentaux ne cessent de proposer, depuis sept ans, un projet de résolution anti-iranien au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève.
« La Suède fait partie de ce groupe de pays anti-iraniens. En vertu de cette résolution, le Conseil des droits de l’homme renouvelle chaque année la mission du rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran », a-t-il indiqué.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a précisé que la RII condamnait vivement la décision de tout pays qui proposerait des résolutions sur la violation des droits de l’homme en Iran.
« Sur la base de notre politique de principe, nous estimons que ces mesures sont injustes, inéquitables et contraires aux réalités en RII. De tels agissements interviennent alors qu’un grand nombre de ces pays-là ferment leurs yeux sur le massacre des innocents au Yémen, en Syrie et en Irak et sur les crimes des protecteurs régionaux des groupes terroristes », a dit M. Qassemi.