Le Parlement européen a fermement condamné à travers une résolution les récentes exécutions produites à Bahreïn et au Koweït.
Selon un rapport du Centre bahreïni des droits de l’homme, cette résolution contre le régime de Manama a été signée par plusieurs centres et institutions défendant les droits de l’homme, à savoir : « Américains pour la Démocratie et les Droits de l’Homme à Bahreïn, le Centre européen pour la démocratie et les droits de l’homme, le Centre bahreïni des droits de l’homme et l'Institut du Bahreïn pour les droits de l'homme et la démocratie ».
L’Union européenne a aussi proposé plusieurs projets de loi, sur divers thèmes, dont le dialogue national à Bahreïn et contre les violences policières bafouant les droits de l’homme, à cette sixième année après le soulèvement du peuple bahreïni.
Parmi d’autres exigences dans le texte de loi, on peut citer la libération d'Abdulhadi Al-Khawaja, un militant bahreïni des droits de l’homme et du respect des droits des employés de maison au Koweït.
Ce geste de l’Union européenne intervient après que le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme (HCDH) et le Rapporteur spécial pour les droits de l’homme sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ont condamné les exécutions à Bahreïn et appelé les autorités de Manama à revenir sur leurs décision au sujet de l’exécution de Mohammad Ramadan et Hussein Moussa, torturés par la police.
Le Parlement européen appelle également le régime de Manama à inviter le rapporteur spécial de l’ONU, à se rendre à Bahreïn dans le but de stopper les autorités des Al-e-Khalifa.
Le texte appelle également à la libération immédiate du célèbre militant des droits de l’homme bahreïni, Nabil Rajab et à mettre fin à la pratique de la déchéance de nationalité arbitraire contre les citoyens du pays.
Ladite résolution demande à l’Union européenne, de prendre des mesures encore plus restrictives contre le régime de Manama et du Koweït, en ce qui concerne le respect des droits de l’homme.