Les discussions de paix intersyriennes à Astana n’ont débouché sur aucune résolution ni déclaration finale.
Les représentants du gouvernement syrien et des opposants se sont retrouvés ce jeudi 16 février à Astana, capitale kazakhe, sous l’égide de l’Iran, de la Turquie et de la Russie.
« Aucune déclaration n’en est sortie », a annoncé le négociateur du gouvernement syrien, Bachar al-Jaafari, à l’issue de cette troisième session à Astana, tout en faisant part d’un accord, signé entre les diverses parties engagées dans les discussions, sur la lutte contre le terrorisme.
Interrogé par la chaîne Al-Mayadeen sur les raisons de l’absence d’une déclaration finale, le négociateur du président Assad a déclaré : « L’arrivée en retard de la délégation turque et des représentants de l’opposition en était la principale cause. »
« Un accord a pourtant été signé entre divers acteurs engagés dans le dialogue, accord qui engage toutes les parties à lutter contre le terrorisme » ajoute Bachar al-Jaafari.
Toujours en ce qui concerne les résultats des discussions d’Astana, le ministère russe des Affaires étrangères a publié un communiqué, cité par Interfax. Le ministère russe y a annoncé que la session avait débouché sur la création d’un groupe chargé de superviser le cessez-le-feu en Syrie sous l’égide de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.
La diplomatie russe a de même qualifié de « fructueuse » cette deuxième série de pourparlers syro-syriens à Astana, avant de déclarer qu’avait « été franchi un nouveau pas important dans les négociations censées résoudre la crise syrienne ».
S’exprimant à l’issue de la rencontre, le négociateur en chef de la délégation iranienne à Astana, M. Jaberi Ansari, a déclaré ce jeudi que ces discussions avaient pour objectif de faciliter le dialogue syro-syrien pour rétablir la paix et la sécurité en Syrie.
Évoquant les deux dernières rencontres à Astana, le représentant iranien a déclaré que ces discussions avaient permis des avancées considérables pour endiguer la crise syrienne.
Ces dernières semaines, d’intenses négociations ont eu lieu entre les représentants et experts des trois pays garants de la trêve en Syrie, pour finaliser un mécanisme de mise en œuvre et de surveillance du cessez-le-feu en Syrie.
