La France a appelé, ce mardi 14 février, le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter des sanctions contre ceux qui ont utilisé des armes chimiques en Syrie.
« Il revient au Conseil de sécurité de l’ONU d’agir sur l’usage des armes chimiques en Syrie et d’imposer des sanctions à ceux qui sont derrière de telles attaques », a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors d’un point presse à Paris.
Dans un rapport rendu public le 13 février, Human Rights Watch (HRW) a prétendu que les forces gouvernementales syriennes avaient recouru à l’arme chimique en décembre 2016 lors de la bataille d’Alep.
Le gouvernement syrien a balayé d’un revers de main toutes ces accusations dont aucune preuve ne vient les étayer, selon Damas.
« Cela dépendra du Conseil de sécurité de l’ONU de réagir. La France continue de débattre avec ses partenaires au sein du Conseil de sécurité de l’ONU afin de faire approuver une résolution destinée à sanctionner les responsables de ces attaques », a déclaré un porte-parole du Quai d’Orsay qui n’a pas cependant confirmé le rapport du HRW sur l’usage de l’arme chimique à Alep par Damas.
Selon ce diplomate français, l’usage d’armes de destruction massive est un crime de guerre et une menace pour la paix. L’impunité n’est pas une option.
