L'armée russe a affirmé, vendredi 11 novembre, avoir trouvé les preuves de l'utilisation d'armes chimiques par les terroristes à Alep.
Elle a découvert des munitions contenant « selon toute vraisemblance du gaz de chlore et du phosphore blanc ». « Une analyse plus poussée des substances trouvées sera menée en accord avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) », a précisé le ministère russe de la Défense.
Des spécialistes russes « ont trouvé des munitions d'artillerie non explosées appartenant aux terroristes, qui contiennent des substances toxiques », a indiqué l'armée russe dans un communiqué.
« Après une analyse rapide dans un laboratoire mobile, nous avons constaté que les munitions contiennent sous toute vraisemblance du gaz de chlore et du phosphore blanc », poursuit le communiqué.
Ces munitions ont été trouvées, selon l'armée russe, dans la zone "1070", à la périphérie sud-ouest d'Alep. Selon l'agence russe Interfax, cette zone a été reprise récemment aux terroristes par les troupes gouvernementales.
Les médias officiels syriens avaient déjà accusé fin octobre des groupes terroristes d'avoir utilisé du "gaz toxique" dans leur offensive à la périphérie ouest d'Alep, rapportant des cas de suffocation chez les civils et militaires bombardés.
Alep, l'ancienne capitale économique de la Syrie, est divisée depuis 2012 entre des quartiers ouest tenus par le gouvernement et est contrôlés par les terroristes.
Source: Romandie
