Le gouvernement démissionnaire yéménite a demandé le gel des opérations terrestres des forces spéciales US au Yémen.
Le gouvernement d’Abd Rabbo Mansour Hadi, président démissionnaire yéménite, qui avait d’abord demandé à l’administration américaine d’envoyer ses forces spéciales au Yémen, sous prétexte de lutter contre les groupes terroristes, vient de réclamer le gel de cette opération scandaleuse, la première depuis l’arrivée en fonction de Donald Trump.
La chaîne de télévision américaine NBC a rapporté, il y a quelques jours, la mort de deux Américains au Yémen lors de la première opération militaire étrangère des forces spéciales US, promulguée par Donald Trump.
« L’une des victimes faisait partie de la principale force spéciale de la marine de guerre des États-Unis (Les SEAL) et l’autre était la fille de 8 ans d’Anwar al-Awlaqi, un chef du réseau al-Qaïda au Yémen, né au Nouveau-Mexique. Anwar al-Awlaqi, ayant la citoyenneté américaine, a été tué en 2011 par une frappe aérienne des États-Unis contre le Yémen », a rapporté NBC.
Le quotidien américain The New York Times, s’est référé, mercredi 8 février, à des sources américaines et yéménites, indiquant que le président démissionnaire du Yémen avait réclamé la suspension de l’opération scandaleuse des forces spéciales US ayant pour objectif annoncé de lutter contre les terroristes.
« La Maison Blanche tente de suggérer que la première opération de l’administration Trump au Yémen serait un succès alors que la réaction des Yéménites contre l’administration Trump est un fiasco total pour Washington », ajoute The New York Times.
Malgré le refus de la Maison Blanche et des responsables du gouvernement démissionnaire yéménite d’annoncer officiellement le gel de cette opération, des sources, ayant requis l’anonymat, ont confié au journal qu’on avait demandé à l’administration Trump de mettre un terme à son opération sur le sol yéménite.
D’après les sources auxquelles se réfère Le New York Times, les drones et les conseillers militaires américains ne feront pas partie de nouvelles restrictions.