Voyant une menace dans les essais balistiques de l'Iran, le président américain Donald Trump a affirmé n'exclure aucune réponse militaire.
L’agence de presse Reuters a annoncé, jeudi 2 février, que les États-Unis allaient imposer à l’Iran, dès ce vendredi, de nouvelles sanctions de manière qu’elles ne soient pas interprétées comme une violation de l’accord nucléaire. 25 entreprises iraniennes seraient boycottées en réponse au récent test balistique de la République islamique d’Iran.
« Les Américains vont imposer de nouvelles sanctions contre l’Iran de manière à ce qu’elles ne constituent pas juridiquement une violation de l’accord nucléaire. Les sanctions viseront huit entreprises iraniennes accusées d’avoir soutenu le terrorisme. 17 autres sociétés iraniennes seront boycottées pour leur soutien au programme balistique de l’Iran », ajoute Reuters.
A noter que les États-Unis accusent certains pays musulmans dont l’Iran de soutenir le terrorisme vu leur résistance face aux alliés de Washington dont et surtout, le régime israélien.
Des sources bien informées ont confié à Reuters que les nouvelles sanctions seraient appliquées dans le cadre du nouveau décret exécutif de Donald Trump sans qu’elles aient besoin de l’accomplissement d’un long procès législatif.
« Ces sanctions faisaient déjà l’objet de l’examen des responsables américains mais le récent test balistique de l’Iran a poussé Donald Trump à prendre une décision finale à ce propos », rapporte Reuters.
Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, a souligné que les capacités défensives de la République islamique d’Iran n’avaient pas la moindre corrélation avec les accords internationaux, voire l’accord nucléaire.
