Pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan, la sécurité nationale turque commencerait au-delà des frontières.
La sécurité de la Turquie commence à partir d’Alep, d’Idlib, de Chypre et du Nakhitchevan a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration d’une ligne de métro, à Ankara, la capitale du pays.
« La sécurité de la Turquie ne commence pas à Gaziantep (Sud-Est), mais à Alep ; pas à Hatay (Sud), mais à Idlib ; non pas à Mersin (Sud), mais à Chypre ; pas à Kars (Nord-Est), mais à Nakhitchevan ; pas à Artvin (Nord-Est), mais à Batoum ; pas en Thrace, mais aux Balkans », a estimé Recep Tayyip Erdogan, le président turc.
« Ceux qui n’ont pas le cran de nous affronter face à face le font dans notre dos en nous envoyant des terroristes. Ceux qui dans le passé nous accusaient de ne pas combattre Daech, nous demandent aujourd’hui de ne pas aller plus loin dans nos opérations contre Daech en Syrie. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Nous avons pris notre destin en main et nous avancerons vers notre objectif. »
« Arrivée sur le champ de bataille, la Turquie a défait les plans et excuses de ceux qui soutiennent une autre organisation terroriste face à Daech ; ceux-ci ne cherchent pas à nettoyer la zone de la présence de Daech et d’autres organisations, mais au contraire, à transformer la région en une mer de sang et de flammes sans fin », a insisté le président.
« Nous sommes obligés d’éliminer les menaces visant notre pays, à leur source même. Daech, PKK, PYD, YPG, FETO : ce sont tous des groupes terroristes et à nos yeux il n’y a aucune distinction entre eux, a poursuivi Erdogan. Pour eux, les groupes arabes, kurdes, turkmènes et autres en Syrie et en Irak sont peut-être des cibles qu’ils peuvent aisément sacrifier pour leurs intérêts, mais pour nous, ces groupes sont nos frères, des membres de notre famille, ils font partie de nous. »
Avec Anatolie