Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, Pékin salue la tenue des négociations à Astana en vue de régler la crise syrienne.
La Chine a estimé que les négociations politiques restent la seule voie pratique et juste afin de régler la crise sévissant en Syrie.
Selon Fars News, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré aujourd’hui mardi 27 décembre 2016 que Pékin apporterait son soutien aux négociations portant sur la crise syrienne à Astana, capitale kazakhe.
Le président russe Vladimir Poutine a déjà mené des échanges de vues avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan sur la Syrie et les deux parties ont décidé que toutes les parties en conflit dans ce pays poursuivraient les négociations de paix à Astana.
Lors d’une conversation téléphonique avec ses homologues russe et turc, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a apporté son soutien aux négociations et il s’est dit disposé à en être l’hôte.
« La Chine salue tous les efforts qui déboucheront sur la relance plus rapide des négociations de paix en Syrie », a souligné Hua Chunying.
Elle a souhaité qu’en Syrie, les belligérants élargissent le domaine des intérêts communs, ferment les yeux sur les divergences et entreprennent des négociations pour arriver à un accord politique.
Hua Chunying a également espéré que le cessez-le-feu entrera en vigueur pour que le terrain soit propice aux négociations politiques et au règlement politique de la crise en Syrie.
Dosym Satpaev, expert politique kazakh, s’est attardé sur une éventuelle tenue des négociations de paix à Astana : « L’organisation de ces négociations à Astana apportera de multiples avantages politiques au Kazakhstan. »
« Que le Kremlin propose la poursuite des négociations de paix en Syrie à Astana montre que la Russie et le Kazakhstan entretiennent de bonnes relations et qu’ils mènent une coopération productive », a-t-il ajouté.
« En tant que médiateur, le Kazakhstan a pu édulcorer les relations tendues entre Moscou et Ankara », s’est-il réjoui.