HRW, une organisation internationale qui a pour mission de défendre les droits de l'homme, a appelé les autorités nigérianes à libérer chiekh Zakzaki, le leader du mouvement islamique du Nigéria (MIN), et à mettre fin à la répression sanglante de la minorité chiite dans le pays.
« Des répressions sanglantes ont eu lieu du 12 au 14 décembre au Nigéria visant un groupe minoritaire au cours desquelles, Ibrahim Zakzaki, chef du MIN, et son épouse ont été arrêtés et incarcérés sans procès ni jugement » réagit l’organisation sur son site, cité par l’agence de presse Tasnim.
En décembre dernier, l’armée nigériane a violemment réprimé les manifestations pacifiques des partisans de ce mouvement dans la ville de Zaria, dans l’État de Kaduna, faisant des centaines de morts.
Pour Mausi Segun, chercheur pour HRW, ces exactions contre le mouvement islamique mettent en cause les engagements du pays sur la réalisation de réformes prévues au sein de l’armée.