Des responsables nigérians font tout pour garder en prison le cheikh Zakzaki, leader du Mouvement islamique du Nigeria, alors que la justice a ordonné sa libération.
Bien qu'un tribunal nigérian ait ordonné la libération du cheikh Ibrahim Zakzaki, leader du Mouvement Islamique du Nigeria (MIN), certains, au sein du gouvernement, insistent toujours sur son maintien en prison. Cela fait plus d'un an que le cheikh Zakzaki est emprisonné de façon arbitraire sans que son accusation lui soit notifiée.
Les responsables de l'État de Kaduna (nord) ont demandé, lundi 5 décembre, que le leader du Mouvement Islamique du Nigeria soit tenu responsable pour ce qu'ils appellent "la désobéissance civile depuis 30 ans".
Ils ont annoncé en octobre que le MIN est un mouvement illégal et l'ont accusé d'être affilié à une puissance étrangère.
Cette nouvelle intervient à peine quelques jours après que la Cour suprême du Nigeria a décidé la libération inconditionnelle du cheikh Zakzaki et de son épouse, arrêtés, il y a presque un an, suite aux affrontements meurtriers entre les forces gouvernementales nigérianes et les partisans du Mouvement islamique du Nigeria.