TV
Infos   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

Poutine reporte sa visite à Paris

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La rencontre Poutine/Hollande au sommet de G20 en 2014©Dauphinelibere

La venue du Président russe Vladimir Poutine à Paris était toujours en cours de préparation lundi selon le porte-parole du Kremlin.

Mais ce mardi, l'entourage du président français  François Hollande a assuré que le président russe a décidé de reporter sa venue en France, dans un contexte de tensions diplomatiques entre Paris et Moscou au sujet de la Syrie. 

Le président russe devait se rendre à Paris pour l'inauguration du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe" une église orthodoxe à deux pas de la tour Eiffel, dont la construction et les travaux ont été suivis de près par le Kremlin. La date du 19 octobre avait été avancée par la Russie, il y a déjà plusieurs mois.

Jeudi dernier, alors que le ministre français des Affaires étrangères était en visite en Russie, Moscou a annoncé de manière officielle, mais unilatérale, que la venue prochaine du président russe à Paris serait "une possibilité de s'entretenir sur la situation actuelle dans les relations bilatérales, ainsi que sur des questions internationales, y compris la Syrie et l'Ukraine", et ne se limiterait donc pas à la seule inauguration de l'église orthodoxe. Jean-Marc Ayrault a alors vivement réagi, affirmant ne pas être venu pour "parler des relations bilatérales, mais exclusivement de la situation à Alep."

Après que la Russie a bloqué le projet de résolution franco-espagnole sur une no-fly zone à Alep, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a appelé à limiter le droit de veto au Conseil de sécurité.

Dans une interview révélée dimanche, qui doit être diffusée ce lundi sur TMC, François Hollande explique se poser "encore la question" de recevoir Vladimir Poutine, étant donné les "crimes de guerre à Alep". 
Les analystes politiques ne voient pas d'un bon œil cette escalade des tensions entre Moscou et Paris, la France engagée dans un suivisme aveugle envers Washington. 

Avec Huffingtonpost

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV